Le premier enfant a toujours tendance à arriver tôt, selon la croyance populaire. Toutefois, entre le dire et le vivre, il y a un grand fossé. Nombre de femmes ont vécu leur grossesse autrement, et surtout leur fin de grossesse. Et aujourd’hui, je tiens à témoigner, à raconter ce que moi, j’ai vécu.
Le premier trimestre de grossesse n’est pas toujours rose, et c’est un fait : migraines, fatigue et nausées matinales (qui, bien sûr, durent toute la journée et non pas seulement le matin). L’éclairci intervient généralement au deuxième trimestre, et après des mois à régurgiter tout ce que j’avalais, j’ai pris ma revanche (mauvaise idée, en passant. Sic). Alors que je m’étais dit que le pire était passé, je ne savais pas encore ce qui m’attendait en fin de grossesse.
Avant d’aller plus loin, je tiens à rassurer les futures mamans : absolument tout vaut le coup ! Maintenant que la pommade est appliquée (je rigole… ou pas), continuons. Pratiquement d’un jour à l’autre entre le second et le troisième trimestre, mon ventre est devenu plus arrondi. Ça n’est pas en soi un problème, sauf que j’avais pris des kilos que mon obstétricien ne m’avait pas forcément recommandé de prendre. Durant cette fin de grossesse, se sont enchainés les mouvements lents (parce que lourde), les difficultés pour se lever du lit et les allers retours au petit coin très fréquents, même la nuit. Viennent ensuite les difficultés à trouver le sommeil, puis arrive enfin la fameuse 37ème semaine d’aménorrhée.
Dès lors qu’on sait que bébé peut sortir du ventre sans danger, c’est à peu près tout ce qu’on veut : qu’il sorte enfin ! Sauf que la petite s’est faite désirer et a refusé de sortir pour rencontrer ses parents et soulager maman. Soit, j’ai tenu bon une semaine, puis une autre, et encore une autre. Les petits soucis étaient encore bien présents, la nurserie était prête, mon mari et moi également (il fallait bien !) et je commençais à vraiment m’impatienter.
Après un premier trimestre communément pénible, la fin de grossesse l’a été presque autant. Les jours se sont étirés, et les nuits raccourcis, avec ma vessie qui rapetissait de jour en jour. Ma fin de grossesse a été rude pour mes nerfs, et ceux de monsieur, mais les 3 semaines qui me séparaient de mon terme se sont finalement écoulées.
Le soir de ma 40ème SA, on débarque à la maternité pour être ensuite renvoyés à la maison : Bébé va très bien, mais ne veut pas encore sortir, et il paraît que le dépassement de terme était fréquent (on m’avait pourtant juré le contraire pour un premier enfant !?!). Avec loulou, on a commencé à compter les heures, et monsieur a filtré ses appels pour ne pas avoir à dire qu’on attendait encore après notre fille.
48 heures plus tard, à notre plus grande joie (et soulagement) elle est arrivée. Son arrivée a balayé toutes nos difficultés. D’accord, ça fait cliché, mais c’est vrai. Et comme je l’avais dit plus haut, ça en valait le coup ! Aujourd’hui, j’en rigole et je repense à ces épisodes avec parfois un peu de nostalgie, d’autant que depuis qu’elle est là, le temps a l’air de filer à vitesse grand V…