Les produits polyvitaminés possèdent des bienfaits évidents. L’acide folique par exemple, bénéfique durant une grossesse, devient neurotoxique en surdosage. La vitamine D, comblant les carences des régimes végétaliens, aide à fixer le calcium sur les os, lutte contre l’ostéoporose, les infarctus du myocarde, les maladies cardiaques ischémiques et les maladies cérébrovasculaires. Néanmoins, son surdosage augmente le risque de cancer du sein invasif. La p-synéphrine, obtenue à partir d’écorce d’orange amère, vendue comme complément minceur, possède tout une liste d’effets indésirables en surdosage. Si les compléments alimentaires sont réglementés et adaptés, l’automédication reste un danger. Il est donc impératif de respecter les doses indiquées et d’appeler un médecin au moindre doute.
Certains composants divisent les scientifiques, selon les pays et les études effectuées. Les oméga-3 en sont l’exemple parfait. Ces acides gras peuvent selon certains, limiter l’impact du stress et lutter contre le déclin cognitif, des arguments remis en cause dans d’autres recherches. Concernant ses effets sur les maladies cardiovasculaires, une étude montre qu’ils n’ont pas de vertus impactantes, d’autres s’acharnent à prouver ses avantages dans la lutte contre le cancer. Le magnésium possède plusieurs qualités (prévention des maladies cardiovasculaires et lutte contre le diabète) mais des études se contredisent sur son efficacité à soigner les douleurs musculaires. Il en va de même pour les compléments alimentaires communs, les propriétés sont évidentes mais remises en question scientifiquement comme les anti-oxydants (le curcuma, le griffonia, les baies de goji), les antidépresseurs et autres traitements de maladies cognitives (le maca, le millepertuis ou le ginkgo biloba).
Certains compléments alimentaires engendrent des problèmes selon les situations. Par exemple, les vitamines A et E sont déconseillées aux femmes enceintes, elles peuvent engendrer des malformations congénitales chez les nouveaux nés. Concernant leurs utilisations pour traiter des cancers hormonaux dépendants, une prolifération de cellules cancéreuses, mammaires et prostatiques, fût constatée. Les compléments alimentaires à base de phyto-œstrogènes sont montrés du doigt, comme les isoflavones de soja (contre les troubles liés à la ménopause). Selon les essais d’une étude, l’usage intensif de bêtacarotène augmente les risques de cancer du poumon. Antioxydant, il devient pro-oxydant à forte dose, surtout lorsqu’il est associé aux vitamines A et E.
Parmi ceux qui consomment régulièrement ou en grande quantité des compléments alimentaires, il y a bien évidemment les sportifs et notamment les athlètes ou ceux qui pratiquent la musculation. En musculation, il n’est plus question de présenter la de décrire ce décrite comme un produit sain et indispensable pour développer la masse musculaire mais attention, deux facteurs non négligeables sont à prendre en compte. Premièrement, elle est déconseillée aux personnes souffrant de problèmes rénaux (maladie ou fonctionnement anormal). Deuxièmement, étant un dérivé du lait, son usage s’avère délicat pour les personnes allergiques au lactose. Il peut entraîner des problèmes gastriques, digestifs et des maux dans la zone du foie.
Le cordyceps, une sorte de champignon tibétain, possède des vertus différentes comme la stimulation sexuelle mais surtout dans le cadre de la pratique sportive de l’augmentation de l’énergie physique ou la tonicité. Il aide aussi à améliorer la respiration et la résistance à l’effort. Il est utilisé depuis longtemps dans la médecine chinoise, contre les maladies rénales. Quelques effets indésirables peuvent subvenir comme des moments de somnolence et des syndromes gastro-intestinaux.