Si vous décidez d’avoir recours à l’insémination artificielle, il faudra s’attendre à plusieurs entretiens avec le médecin consistant en premier lieu à s’assurer des motivations de la future maman et du futur papa. Ces entretiens permettront également d’apporter plus de lumière sur le déroulement de l’opération, les risques encourus ou encore les chances de réussite. Mesdames, pour vous éviter toute surprise et pour que vous ne soyez pas trop angoissées, cet article vous donnera les réponses aux questions que vous pourriez souvent vous poser.
Consistant à introduire des spermatozoïdes préalablement préparés dans l’utérus lors de l’ovulation, l’insémination artificielle est une opération qui permet d’optimiser les chances de fécondations et ainsi d’être enceinte. Elle peut être associée à une stimulation ovarienne si vous avez des troubles de l’ovulation. Il s’agit également d’une solution efficace si vous présentez une éventuelle anomalie du col.
Il est à savoir qu’outre les problèmes de stérilité, l’opération peut également être effectuée si un des deux parents est susceptible de transmettre une pathologie grave au bébé à venir. Par ailleurs, une insémination artificielle avec don de sperme peut être envisagée en cas de stérilité masculine ou de maladie héréditaire chez le conjoint.
Néanmoins, cette méthode de fécondation nécessite chez la femme des taux normaux des hormones FSH, œstradiol et AMH, un nombre suffisant de follicules antraux ainsi que d’une ou deux trompes perméables. Ainsi, on remarque une baisse considérable de taux de réussite chez les femmes de plus de 37 ans. En cas d’échec de 3 à 6 cycles d’insémination artificielle, il est plus judicieux d‘avoir recours à une fécondation in vitro pour s’assurer de la fécondance des gamètes.
Les effets secondaires sont, quant à eux, très rares, mais pour ne rien vous cacher, nous allons les évoquer. Ainsi, il peut arriver que vous soyez exposée à un risque infectieux ou salpingite. Cela peut, toutefois, être évité en pratiquant une spermoculture dans les trois mois suivant l’insémination artificielle.
En cas d’infection du sperme, il faudra effectuer un traitement antibiotique jusqu’à disparition de l’infection. Il est également conseillé d’effectuer un prélèvement vaginal afin d’éviter que l’infection vaginale remonte dans l’utérus.
Il y a également le risque de grossesse multiple si vous avez recours à la stimulation ovarienne, ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Néanmoins, ce risque peut être réduit grâce au monitorage de l’ovulation. Cela consiste à déprogrammer le cycle au-delà de deux follicules mûrs détectés à l’échographie.